1. |
Sous l'armure
04:16
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Sous l’armure
Ô tu bombes le torse, t’es beau mais t’as perdu le nord
Ô quelle vie de voyages, des ruées, sans jamais trouver l’or
A quoi bon les médailles, les parures et les charmes
Si le doute s’installe
A quoi bon les prouesses, la droiture ou l’ivresse
Si ton âme met les voiles
J’ai jamais cru à tes allures de grand destin, du fond de teint
Je vois bien là sous l’armure tes fêlures et ton chagrin
Ô tu courbes le dos, t’es beau mais t’as peur de l’aurore
Ô quelle nuit de doux songes, d’envies, à en perdre le nord
A quoi bon les espoirs, les désirs qui désarment
Si le doute s’installe
A quoi bon la sagesse, la retenue qui oppresse
Si l’écorce met les voiles
J’ai jamais cru à tes allures de vaurien, de sous-marin
Je vois bien là sous l’armure l’or que tu caches en vain
Ô j’ai ouvert les yeux, t’es beau mais pas prêt d’être heureux
Ô quelle vie de mirages, de gris, et d’oubli d’être deux
A quoi bon les promesses, les moues de déesses
Si le doute s’installe
Et même si c’est un peu trop tard et que ça finit mal
Si mon cœur met les voiles
Sache que j’ai cru à nos allures de gens bien, nos grands desseins
Je cache bien là sous l’armure la morsure et le venin
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2. |
Adieu Canopée
03:42
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Adieu Canopée
Mon grand renoncement
Tendrement dévorant
C’est lent, ce moment obsédant
où tout fout le camp
Adieu lueur azurée
J’ai mis l’feu, j’ai brûlé
Un rêve, une canopée
Adieu sève ambrée
J’ai fait se coucher
Un rêve, une canopée
Le ciel allumé menace d’effacer les traces
De ces instants de glace
Le miel se répand doucement mais la mémoire dément
On ferme les yeux en grand et l’on se ment
Adieu, lueur azurée
J’ai mis le feu, j’ai brûlé
Un rêve, une Canopée
Adieu sève ambrée
J’ai fait se coucher
Un rêve, une Canopée
Adieu rêve étrange
Adieu, adieu mon ange
C’est lent, ce moment obsédant
Où tout fout le camp.
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3. |
Demain dès l'aube
04:51
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Demain dès l'aube
Demain dès l'aube, je partirai
Loin de tout, l'air de rien
Gravir les dunes en funambule
Je quitterai le chemin
Au diable les tours de lune, les vents marins
Oserai-je braver la fortune pour regarder enfin
Mon reflet dans l'eau, ma fleur de peau
Mes idéaux oubliés
Même les odieuses pensées, où les yeux détournés
On en oublierait
De sortir de l'eau, faire la peau,
Au monstre humain qui nous tient
Dos à dos, vipérains, comme de sombres rivaux
Quand nous ne sommes qu'un
Demain dès l'aube, je jetterai
La bague et l'écrin
Soulevant l'étole, je brandirai
La courbe d'un sein
Au diable l'oracle des runes, les maux divins
J'oserai braver la fortune pour regarder enfin
Mon reflet dans l'eau, ma fleur de peau
Mes idéaux oubliés
Même les odieuses pensées, où les yeux détournés
On en oublierait
De sortir de l'eau, faire la peau,
Au monstre humain qui nous tient
Dos à dos, vipérains, comme de sombres rivaux
Quand nous ne sommes qu'un
Demain dès l'aube, je prendrai
Mon courage à deux mains
Autour du globe, des oubliés
Je serai le témoin
Au diable l'épaisse brume, la triste fin
J'aurai bravé la fortune pour honorer enfin
Mon reflet dans l'eau, ma fleur de peau
Mes idéaux oubliés...
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4. |
La Conquête
04:55
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LA CONQUÊTE
Vu d’ici le feu
N’est plus vraiment tout flamme
De guerre lasse, l’ardeur
S’en est allée bien avant l’heure
Respire-la comme une terre inconnue
Prend-la comme si tu prenais l’assaut
Ô triste amour suspendu
Sans un sursaut la conquête est perdue
Vu d’ici la baie
A l’air abandonnée
Un autre a gonflé ses voiles
Navigue à l’aube, sous les boréales !
Respire-la comme une terre inconnue
Prend-la comme si tu prenais l’assaut
Ô triste amour suspendu
Sans un sursaut la conquête est perdue
Qu’elle en soit désarmée
Que rien ne soit plus banal…
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5. |
Hapiness's keys
04:07
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Happiness’s keys
Elle marche toujours à vive allure
Le cœur ouvert aux quatre vents
Aux grands tourments, à la luxure
Elle est si vide dedans
J’aimerais l’emplir, pourtant, de fleurs séchées au vent
Qu’enivrée de parfum, elle ose chasser le spleen… bon vent
Elle vit la nuit ou bien là-bas
Là où c’est sûr sa vie n’est pas
L’amour, dit-elle, c’est pas pour moi
Elle prend la fuite, chaque fois
(J’voudrais tant)
J’voudrais tenir, parfois, ses peurs, là, face au vent
Qu’emportées par le souffle, elle voit ses chimères fuir… bon vent
I would so much like to repair
My friends of their wounds, of their bruises
I would like to give them the happiness’s keys
If only I had them, make loads of copies
Elle vit en ombre et en murmure
Etouffant de mille sentiments
Les grandes audaces la torturent
Elle n’ose pas vraiment
(j’voudrais tant)
J’voudrais tenir, bon sang, ses doutes, là, face au vent
Qu’emportés par le souffle, elle voit ses regrets fuir… bon vent
I would so much like to repair
My friends of their wounds, of their bruises
I would like to give them the happiness’s keys
If only I had them, make loads of copies
J’aimerais vous dire, pourtant
Même à l’abri du vent
On est emporté tout le temps
Laissons-nous vivre
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6. |
Leopoldine Clermont Ferrand, France
"Leopoldine, c'est à la fois la naufragée de Villequier, sombre héroïne de l'onde, une pianiste romantique ayant côtoyé Beethoven et Chopin, et une douce comptine d'Ez3kiel aux envolées burtoniennes. Cette triple référence en dit beaucoup sur l'univers faussement sage de la jeune fille en fleur... vénéneuse, comme son chant au calme fluvial, brusquement troublé par des passions océaniques..." ... more
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